Le 20 octobre, nous avons participé à la journée « Jeunesse et Solidarité Internationale » à Bordeaux.
Cette journée
régionale organisée chaque année depuis 11 ans permet la création d’un espace
d’échange sur le thème de l'engagement des jeunes dans la solidarité
internationale.
Ce temps d’échange
est également l’occasion pour des jeunes de venir restituer leurs projets en
présence d’autres jeunes ayant vécu le même type d’expérience mais également
pour tous ceux qui
souhaitent mettre en place des projets de solidarité internationale ou
d’Education au développement, de venir se renseigner et rencontrer des personnes
ressources.
Outre les jeunes,
cette journée rassemble différents type d’acteurs impliqués ou concernés par les
champs de la jeunesse, de la solidarité internationale, et de l’Education au
développement: représentants de réseaux, d’associations œuvrant dans ce
domaine, de formations, d’institutions, de collectivités territoriales,
d’établissements scolaires et périscolaires, de structures jeunesse, présents
pour échanger entre eux et avec les jeunes.
N'étant
pas encore partie, nous n'avions pas de restitution à faire. Nous avons donc animé l'atelier "monter son projet" pour faire part de notre
expérience et créer un échange autour de ce thème. Pour ce faire, nous nous sommes mises en scènes et
filmées sous forme de chapitres/ saynètes humoristiques. Le titre de
notre livre? "monter son projet de solidarité internationale pour les nuls".
Car au quotidien, monter un projet
de solidarité internationale, c'est:
- pouvoir y consacrer du temps, s'investir à long terme
- rester motivé, et re-motiver les troupes en cas de "moments de flottement"
- participer à des journées de formation le weekend
- savoir gérer et prévoir un budget
- faire des actions d'auto financement: faire des courses pour les crêpes, réaliser des affiches pour les soirées, les afficher dans les rues...
- se retrouver au moins deux fois par semaine pour avancer ensemble, faire le point sur ce qui est à faire et se répartir les taches pour la fois suivante.
- être organisé, savoir se rendre disponible même quand ça ne nous arrange pas, aller à l'essentiel, choisir ses priorités.
- faire des démarches administratives, et les relancer!
- téléphoner, téléphoner, et téléphoner !
- constituer un dossier, le travailler en fonction de l'avancée du projet...
- se renseigner: s'informer sur le pays, prendre du recul avec les préjugés
- être confronté à la barrière linguistique pour communiquer avec le partenaire
- prendre des cours d'espagnol
- rencontrer des difficultés, essuyer des échecs
- savoir présenter son projet et en parler aux associations, aux jury de potentiels partenaires financiers...
- rester ouvert, et attentif à tous les conseils, opportunités et tuyaux en tous genre...
- être confronté à des tensions, des divergences de points de vue au sein du groupe,
Bref, monter son projet n'est pas toujours tout beau tout rose, il y a des hauts, et des bas... A ne pas confondre projet de solidarité internationale et vacances personnelles. A tout ceux qui croient que nous y allons pour voyager: NON! vous ne voyez que la partie émergée de l'iceberg...
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