mardi 16 octobre 2012

Vous êtes perdu?? Petit récap' rien que pour vous!




Qui sommes nous?  
Nous sommes cinq étudiantes en psychomotricité à l'IFP (Institut de Formation en Psychomotricité) de Bordeaux, adéhérentes à l'association Karavan Bordelaise et motivées pour reprendre un projet de solidarité internationale au Pérou.
Ce projet existe depuis 2009, chaque année une nouvelle équipe d'étudiants prend le relais pour continuer le travail effectué et assurer une continuité. De nouvelles idées ou des remaniements sont souvent apportés mais la base du projet reste la même.
Cette année est un peu différente, puisque fort de sa médiatisation au Pérou, le centre d'enfants en difficulté sociale à Tumbes qui bénéficiait des interventions a reçue des aides: le projet a permis d’aboutir à des financements de l’état péruvien!
Nous avons cherché un nouveau partenaire afin de perpétuer ce beau projet dans une région plus précaire.
Quels sont nos objectifs généraux?
  1. Favoriser l'épanouissement des enfants à travers le jeu  
  2. Solidifier les relations sociales entre les enfants
  3. Encourager, valoriser le potentiel de chaque enfant
  4. Réaliser un échange interculturel entre un centre de loisirs français et le lieu d'intervention au Pérou
Quels sont nos Objectifs spécifiques?
  • Réaliser des ateliers en lien avec la psychomotricité avec les enfants péruviens 
  • Partager, échanger sur la culture péruvienne avec les enfants français et aborder la culture française avec les enfants péruviens.
Quelles sont nos actions?
-Des ateliers en lien avec la psychomotricité, où les activités sont des supports pour la mise en "je" du corps, dans sa globalité: expression, danse, rythme, dessin, pâte à modeler, relaxation, peinture, expression corporelle...
Intervenir 3 fois dans la maison de quartier Chantecler à Bordeaux:
1ère fois: expliquer et proposer aux enfants d'élaborer un abécédaire sous forme de guirlande représentant pour chaque lettre une caractéristique de la culture française.
2ème fois: récupérer l'abécédaire et échanger avec les enfants. Nous remettrons ensuite l’abécédaire aux enfants péruviens et leur proposerons d’en fabriquer un à leur tour, pour les enfants bordelais.
3ème: A notre retour, rapporter l'abécédaire des enfants péruviens et partager tous ensemble un chant, un conte, ou une danse péruvienne que nous aurons appris là bas.

Intervenir au Pérou:
  • Leur remettre l'abacédaire Français, réaliser un abécédaire péruvien que nous transmettrons aux petits français. Ainsi, lors du retour en France nous pourrons montrer la réalisation aux enfant français et la comparer à leur propre production
Quels sont nos besoins matériels?
Achat du matériel nécessaire sur place à Cusco (pâte à modeler, argile, peinture, rouleau de feuilles,pinceaux, essuie tout, instruments de musique, feutres, poste de musique, CD, ballon, ne de clown etc) Nous avons pris le parti pris d'utiliser essentiellement du matériel de récupération (chaussettes,
boutons, boites de conserves, couvertures de survie, chutes de tissus, papiers journaux, bouchons de bouteille...)


Quel public? Une cinquantaine d'enfants péruviens entre 4 et 15 ans et une douzaine d'enfants français entre 9 et 12 ans.
Où? Avec l'ONG COOPERARPERU, à Tankarpata dans une communauté précaire vivant à 3800mètres d'altitude, situé à la périphérie de Cusco (30 minutes du centre)
Malgré sa proximité avec la ville de Cusco, Tankarpata n'a ni eau courante ou potable, ni d'égouts, ce qui influe directement sur la santé des habitants. 

En parallèle avec leur scolarité, les enfants travaillent très tôt pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Le manque de nutrition et d'hygiène liés à l'insalubrité dans laquelle vivent les habitants amènent des maladies courantes (parasites intestinaux, les poux, les puces ...) Et il n'est pas rare d'être confronté à des cas d'alcoolisme, à l'origine de nombreux comportements violents au sein de la famille.
Les enfants issus de ces familles dysfonctionelles sont souvent en grande difficultés relationnelles, ont une mauvaise estime de soi, de confiance en eux, et des aptitudes sociales ou de communication assez limitées. Beaucoup souffrent de troubles du comportement et ont du mal à s'exprimer ou à communiquer avec les autres.


Quand? Du 30 juillet au 10 septembre 2013 (hiver au Pérou)
Les premiers jours, aucun atelier ne sera prévu afin que nous puissions prendre le temps d'échanger, de nous organiser, et de nous habituer à l'altitude, aux lieux, aux enfants, à la langue...
Nous souhaitons également avoir une semaine de tourisme en fin de séjour. Il y aura donc 4 semaines d'ateliers. 
Comment? Nous voyagerons en avion de Bordeaux à Cusco. Puis sur place en transport en commun.
Avec quel budget? Etudiants bénévoles, nous réalisons diverses actions d'auto financement (vente de crêpes à la fac de médecine, organisation de soirées, vente de verres écocup, papiers cadeaux) et nous comptons également sur des subventions du conseil régional, de la ville de Bordeaux, du crous et de divers partenaires pour nous aider à financer ce projet.

Sur place Nous dormirons à Cusco, dans une maison mise à disposition pour les volontaires. Nous finançons le repas et le logement.

Comment pérenniser? 
         Nous espérons que nous laisserons en chacun (enfants, adultes, familles) un souvenir de ces moments d'échanges afin de leur donner l'envie, la volonté, et la force de ne pas s'arrêter là.
 

A cet effet, nous mettrons à disposition des fiches descriptives traduites en espagnol pour chaque atelier comprenant le détail et le déroulement d'une séance, mais aussi un grand nombre d'idées de jeux, ou exercices déjà réalisés avec nous, ou inédits.
 

Nous souhaitons réellement les soutenir et les aider dans la continuité des ateliers, prendre le temps d'échanger avec les adultes encadrants, les familles, et leur laisser notre matériel.
 

La continuité des ateliers après notre départ nécessite une préparation de la pérennisation dès le début de nos interventions, avec la participation des personnes encadrant les enfants, pour faciliter l'appropriation par le vécu et l'expérience de plusieurs séances.
 

En parallèle, nous devons nous assurer de la pérennisation des actions par un bilan, et une réévaluation sur la pertinence, et les éventuelles améliorations à apporter au projet en s'inspirant des actions réalisées. A la suite du bilan, nous envisagerons alors si le projet peut être reconduit par un autre groupe d'étudiants. Enfin, nous espérons que nos restitutions inciteront de futurs étudiants à reprendre le flambeau pour
un projet Pérou 2014!


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