dimanche 21 octobre 2012

Comme dirait Alain Souchon "on avance, on avance, on avance, c'est une évidence..."


  Point sur le projet


 


 







- Nous avons enfin trouvé notre partenaire! 

Après de nombreuses complications et notamment des problèmes de compréhension/ quiproquos avec notre tout premier partenaire l'année dernière, nous avions recommencé la recherche de partenariat. Mais à qui s'adresser? comment trouver? Un long travail de recherche en perspective...

Heureusement, par l'intermédiaire du RADSI nous avons rencontré Lisbeth. Étant elle même Péruvienne, celle ci nous a été (et l'est toujours!) d'une grande aide: tant dans la compréhension, et l'histoire du Pérou, que dans la recherche de partenaire, puisqu'elle connait des associations péruviennes susceptibles d'être intéressées par notre projet..

En parallèle de nos entretiens avec Lisbeth pour présenter notre projet, et bien cibler nos attentes et motivations respectives, nous avons continué nos recherches... C'est ainsi que nous avons vu sur le site du guide du routard, l'annonce d'une ONG à la recherche de volontaires pour leur projet à Cusco. Ni une, ni deux, on écrit (en espagnol bien entendu!). Le lendemain, nous recevons la réponse: un mail de plus de 10 pages... en espagnol!

Pendant 10 pages, le coordinateur général de l'ONG nous explique en détail leur projet, mais ne mentionne pas le notre, que nous avions pourtant envoyé en pièce jointe... Néanmoins très intéressées par leur projet, nous décidons de leur répondre en soulignant bien que notre projet nous tient à cœur et que nous ne souhaitons pas nous intégrer au leur, mais bien associer les deux.. Quelques jours plus tard, nous recevons un mail très enthousiaste disant que notre travail l'intéresse et qu'il souhaite nous rencontrer par Skype... !

Au final, nous avions 3 partenaires d'horizons différents, motivés pour construire quelque chose avec nous. Mais c'est surtout pour deux d'entre eux que le choix a été difficile. Face à cet affreux dilemme: le tableau points négatifs/points positifs!



Finalement, la santé de Marie ayant fortement pesée dans la balance, nous avons opté pour le partenariat avec l'ONG Cooperarperu à Cusco dans la communauté de Tankaparta.

- A ce jour, nous avons réalisé 1569, 57 euros d'autofinancement avec:

  • 5 journées crêpes
  • 250 verres éco-cup vendus
  • 3 soirées
  • 18 euros de dons 
- Actions à venir: 
  • faire des papiers cadeaux à Oxybul éveils et jeux dans la gallerie marchande de carrefour Mérignac les samedi du mois de novembre de 10h à 19h.
  • continuer la communication avec notre partenaire Eduardo Wilver Huaynamarca, (le coordinateur général de l'ONG Cooperarperu)
  • retravailler le dossier, l'envoyer à Cool'eurs du monde et au RADSI pour une relecture finale
  • déposer notre dossier au Conseil de Vie Étudiante le 15 novembre
  • chercher des commerçants pour faire des papiers cadeaux au mois de décembre
  • rencontrer le directeur de centre de loisirs Bordelais le 26 octobre
  • rencontrer le CROUS
  • louer nos verres éco-cup moyennant 2 euros de caution à des associations dans le besoin pour leurs évènements. 
  • retravailler le budget
  • ...

"Monter son projet de solidarité internationale pour les nuls"




Le 20 octobre, nous avons participé à la  journée « Jeunesse et Solidarité Internationale » à Bordeaux.

Cette journée régionale organisée chaque année depuis 11 ans permet la création d’un espace d’échange sur le thème de l'engagement des jeunes dans  la solidarité internationale.

Ce temps d’échange est également l’occasion pour des jeunes de venir restituer leurs projets en présence d’autres jeunes ayant vécu le même type d’expérience mais également pour tous ceux qui souhaitent mettre en place des projets de solidarité internationale ou d’Education au développement, de venir se renseigner et rencontrer des personnes ressources.

Outre les jeunes, cette journée rassemble différents type d’acteurs impliqués ou concernés par les champs de la jeunesse, de la solidarité internationale, et de l’Education au développement: représentants de réseaux, d’associations œuvrant dans ce domaine, de formations, d’institutions, de collectivités territoriales, d’établissements scolaires et périscolaires, de structures jeunesse, présents pour échanger entre eux et avec les jeunes.
N'étant pas encore partie, nous n'avions pas de restitution à faire. Nous avons donc animé l'atelier "monter son projet" pour faire part de notre expérience et créer un échange autour de ce thème. Pour ce faire, nous nous sommes mises en scènes et filmées sous forme de chapitres/ saynètes humoristiques. Le titre de notre livre? "monter son projet de solidarité internationale pour les nuls".
Car au quotidien, monter un projet de solidarité internationale, c'est:
  • pouvoir y consacrer du temps, s'investir à long terme 
  • rester motivé, et re-motiver les troupes en cas de "moments de flottement"
  • participer à des journées de formation le weekend
  • savoir gérer et prévoir un budget
  • faire des actions d'auto financement: faire des courses pour les crêpes, réaliser des affiches pour les soirées, les afficher dans les rues...
  • se retrouver au moins deux fois par semaine pour avancer ensemble, faire le point sur ce qui est à faire et se répartir les taches pour la fois suivante.
  • être organisé, savoir se rendre disponible même quand ça ne nous arrange pas, aller à l'essentiel, choisir ses priorités. 
  •  faire des démarches administratives, et les relancer!
  •  téléphoner, téléphoner, et téléphoner !
  • constituer un dossier, le travailler en fonction de l'avancée du projet...
  • se renseigner: s'informer sur le pays, prendre du recul avec les préjugés
  • être confronté à la barrière linguistique pour communiquer avec le partenaire
  • prendre des cours d'espagnol 
  • rencontrer des difficultés, essuyer des échecs
  • savoir présenter son projet et en parler aux associations, aux jury de potentiels partenaires financiers...
  •  rester ouvert, et attentif à tous les conseils, opportunités et tuyaux en tous genre...
  • être confronté à des tensions, des divergences de points de vue au sein du groupe,
    .... et bien plus...que nous n'avons pas encore expérimenté!

Bref, monter son projet n'est pas toujours tout beau tout rose, il y a des hauts, et des bas... A ne pas confondre projet de solidarité internationale et vacances personnelles. A tout ceux qui croient que nous y allons pour voyager: NON! vous ne voyez que la partie émergée de l'iceberg...


mardi 16 octobre 2012

Vous êtes perdu?? Petit récap' rien que pour vous!




Qui sommes nous?  
Nous sommes cinq étudiantes en psychomotricité à l'IFP (Institut de Formation en Psychomotricité) de Bordeaux, adéhérentes à l'association Karavan Bordelaise et motivées pour reprendre un projet de solidarité internationale au Pérou.
Ce projet existe depuis 2009, chaque année une nouvelle équipe d'étudiants prend le relais pour continuer le travail effectué et assurer une continuité. De nouvelles idées ou des remaniements sont souvent apportés mais la base du projet reste la même.
Cette année est un peu différente, puisque fort de sa médiatisation au Pérou, le centre d'enfants en difficulté sociale à Tumbes qui bénéficiait des interventions a reçue des aides: le projet a permis d’aboutir à des financements de l’état péruvien!
Nous avons cherché un nouveau partenaire afin de perpétuer ce beau projet dans une région plus précaire.
Quels sont nos objectifs généraux?
  1. Favoriser l'épanouissement des enfants à travers le jeu  
  2. Solidifier les relations sociales entre les enfants
  3. Encourager, valoriser le potentiel de chaque enfant
  4. Réaliser un échange interculturel entre un centre de loisirs français et le lieu d'intervention au Pérou
Quels sont nos Objectifs spécifiques?
  • Réaliser des ateliers en lien avec la psychomotricité avec les enfants péruviens 
  • Partager, échanger sur la culture péruvienne avec les enfants français et aborder la culture française avec les enfants péruviens.
Quelles sont nos actions?
-Des ateliers en lien avec la psychomotricité, où les activités sont des supports pour la mise en "je" du corps, dans sa globalité: expression, danse, rythme, dessin, pâte à modeler, relaxation, peinture, expression corporelle...
Intervenir 3 fois dans la maison de quartier Chantecler à Bordeaux:
1ère fois: expliquer et proposer aux enfants d'élaborer un abécédaire sous forme de guirlande représentant pour chaque lettre une caractéristique de la culture française.
2ème fois: récupérer l'abécédaire et échanger avec les enfants. Nous remettrons ensuite l’abécédaire aux enfants péruviens et leur proposerons d’en fabriquer un à leur tour, pour les enfants bordelais.
3ème: A notre retour, rapporter l'abécédaire des enfants péruviens et partager tous ensemble un chant, un conte, ou une danse péruvienne que nous aurons appris là bas.

Intervenir au Pérou:
  • Leur remettre l'abacédaire Français, réaliser un abécédaire péruvien que nous transmettrons aux petits français. Ainsi, lors du retour en France nous pourrons montrer la réalisation aux enfant français et la comparer à leur propre production
Quels sont nos besoins matériels?
Achat du matériel nécessaire sur place à Cusco (pâte à modeler, argile, peinture, rouleau de feuilles,pinceaux, essuie tout, instruments de musique, feutres, poste de musique, CD, ballon, ne de clown etc) Nous avons pris le parti pris d'utiliser essentiellement du matériel de récupération (chaussettes,
boutons, boites de conserves, couvertures de survie, chutes de tissus, papiers journaux, bouchons de bouteille...)


Quel public? Une cinquantaine d'enfants péruviens entre 4 et 15 ans et une douzaine d'enfants français entre 9 et 12 ans.
Où? Avec l'ONG COOPERARPERU, à Tankarpata dans une communauté précaire vivant à 3800mètres d'altitude, situé à la périphérie de Cusco (30 minutes du centre)
Malgré sa proximité avec la ville de Cusco, Tankarpata n'a ni eau courante ou potable, ni d'égouts, ce qui influe directement sur la santé des habitants. 

En parallèle avec leur scolarité, les enfants travaillent très tôt pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Le manque de nutrition et d'hygiène liés à l'insalubrité dans laquelle vivent les habitants amènent des maladies courantes (parasites intestinaux, les poux, les puces ...) Et il n'est pas rare d'être confronté à des cas d'alcoolisme, à l'origine de nombreux comportements violents au sein de la famille.
Les enfants issus de ces familles dysfonctionelles sont souvent en grande difficultés relationnelles, ont une mauvaise estime de soi, de confiance en eux, et des aptitudes sociales ou de communication assez limitées. Beaucoup souffrent de troubles du comportement et ont du mal à s'exprimer ou à communiquer avec les autres.


Quand? Du 30 juillet au 10 septembre 2013 (hiver au Pérou)
Les premiers jours, aucun atelier ne sera prévu afin que nous puissions prendre le temps d'échanger, de nous organiser, et de nous habituer à l'altitude, aux lieux, aux enfants, à la langue...
Nous souhaitons également avoir une semaine de tourisme en fin de séjour. Il y aura donc 4 semaines d'ateliers. 
Comment? Nous voyagerons en avion de Bordeaux à Cusco. Puis sur place en transport en commun.
Avec quel budget? Etudiants bénévoles, nous réalisons diverses actions d'auto financement (vente de crêpes à la fac de médecine, organisation de soirées, vente de verres écocup, papiers cadeaux) et nous comptons également sur des subventions du conseil régional, de la ville de Bordeaux, du crous et de divers partenaires pour nous aider à financer ce projet.

Sur place Nous dormirons à Cusco, dans une maison mise à disposition pour les volontaires. Nous finançons le repas et le logement.

Comment pérenniser? 
         Nous espérons que nous laisserons en chacun (enfants, adultes, familles) un souvenir de ces moments d'échanges afin de leur donner l'envie, la volonté, et la force de ne pas s'arrêter là.
 

A cet effet, nous mettrons à disposition des fiches descriptives traduites en espagnol pour chaque atelier comprenant le détail et le déroulement d'une séance, mais aussi un grand nombre d'idées de jeux, ou exercices déjà réalisés avec nous, ou inédits.
 

Nous souhaitons réellement les soutenir et les aider dans la continuité des ateliers, prendre le temps d'échanger avec les adultes encadrants, les familles, et leur laisser notre matériel.
 

La continuité des ateliers après notre départ nécessite une préparation de la pérennisation dès le début de nos interventions, avec la participation des personnes encadrant les enfants, pour faciliter l'appropriation par le vécu et l'expérience de plusieurs séances.
 

En parallèle, nous devons nous assurer de la pérennisation des actions par un bilan, et une réévaluation sur la pertinence, et les éventuelles améliorations à apporter au projet en s'inspirant des actions réalisées. A la suite du bilan, nous envisagerons alors si le projet peut être reconduit par un autre groupe d'étudiants. Enfin, nous espérons que nos restitutions inciteront de futurs étudiants à reprendre le flambeau pour
un projet Pérou 2014!